OM/PSG – Leçon de suffisance signée Luis Enrique !

Luis Enrique, lucidité ou provocation ?

À deux jours du Classique, Luis Enrique a parlé sans détour : selon lui, la qualité du PSG permet souvent de « calmer » les stades les plus hostiles, Vélodrome compris. La formule a fait lever quelques sourcils, mais le fond n’est pas absurde. Quand Paris garde le ballon, il impose son rythme et réduit le poids de l’ambiance. C’est un constat plus pragmatique qu’arrogant, né de soirées européennes où la possession parisienne a étouffé plus d’un public.

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La possession comme arme d’usure

Depuis son arrivée, Luis Enrique a bâti un jeu patient, parfois monotone, mais redoutablement efficace. Longues séquences, circulation méthodique, pressing haut : c’est sa manière de couper l’oxygène. Ce n’est pas du beau romantisme, c’est une mécanique. Et il n’a pas tort : plus vous faites courir l’adversaire, plus vous faites taire ses tribunes.

L’OM en quête d’étincelles

De l’autre côté, Roberto De Zerbi prône aussi un football de contrôle, mais pour l’instant, le spectacle tarde. L’OM reste solide, mais son jeu manque de rythme, les prises de risques sont rares. Pas sûr que Marseille, dans son état actuel, ait de quoi bousculer la machine parisienne. Le Vélodrome peut rugir, mais si la balle circule à sens unique, l’ennui guette autant que la ferveur.

Un Classique sous tension plus que sous feu

C’est là que le match intrigue : d’un côté, un PSG sûr de sa force, prêt à anesthésier l’ambiance par le ballon. De l’autre, un OM encore en rodage, qui cherche une intensité qu’il ne trouve qu’à coups d’éclairs isolés. Luis Enrique le sait, et sa déclaration n’est pas qu’une pique : c’est une manière de rappeler que, pour ébranler Paris, il faut plus qu’un stade incandescent.

Verdict dimanche soir

Alors, provocation calculée ou simple lucidité ? Sans doute un peu des deux. Enrique met la pression sur l’OM tout en affichant une confiance tranquille. Et il a de quoi : pour le moment, Marseille peine à emballer ses matches, malgré un public prêt à s’enflammer. Le Vélodrome restera bruyant, mais c’est sur le terrain que le volume se mesure. Dimanche, on saura si Paris peut vraiment « calmer » le volcan ou si l’OM a enfin trouvé l’étincelle capable de le faire exploser.